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LES ENJEUX DE
L’AGRICULTURE REUNIONNAISE
POUR LA CAMPAGNE SUCRIÈRE

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A circonstances exceptionnelles moyens exceptionnels… Depuis le mois de juin, les filières agricoles et agroalimentaires de La Réunion : canne-sucre, fruits et légumes, l’élevage, la pêche et l’industrie ont décidé collectivement de se mobiliser sous la bannière « Production Locale Réunie » pour demander à l’Etat de maintenir les dispositions spécifiques aux Outremer et les soutiens au modèle agricole et économique réunionnais. S’agissant de la filière Canne-Sucre, après quelques semaines restées sans réponse, l’Etat a bien confirmé qu’il tiendrait les engagements qu’il a pris vis à vis de l’ensemble des acteurs de la filière dans la Convention-Canne.
Le Ministre de l’Agriculture a notamment affirmé le maintien de l’aide nationale de 38 M€ destinée à l’industrie sucrière des DOM pour faire face au nouvel environnement créé par la fin des quotas sucriers. Il demande aux acteurs de la filière de produire, en juillet 2020, une feuille de route pour l’avenir. Les industriels ont rappelé que le modèle de production de notre territoire a fait ses preuves, et a été bâti au prix d’années d’efforts très importants de la part des planteurs et d’eux-mêmes. Il est indispensable de donner aux acteurs de la filière une visibilité à long terme sur les intentions de l’Etat, à un horizon notamment compatible avec la durée des investissements que réalisent chaque année les planteurs et les industriels.

La Production Locale Réunie
ADIR, ARIBEV-ARIV, ARIC, ARIFEL, ARIPA, Avi-Pôle Réunion, Chambre d’agriculture de La Réunion, CFS, CPCS, CPLR, CPPR, FRCA, SICALAIT, SICAREVIA, Syndicat du Sucre, Urcoopa.[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width= »1/2″][vc_column_text css= ».vc_custom_1608719816845{padding-top: 15px !important;padding-right: 15px !important;padding-bottom: 15px !important;padding-left: 15px !important;background-color: #4e9835 !important;} »]

LE SOUTIEN DE LA COMMISSION EUROPEENNE

[/vc_column_text][vc_single_image image= »6878″ img_size= »full » alignment= »center » css= ».vc_custom_1608719791823{padding-top: 5px !important;padding-right: 5px !important;padding-bottom: 5px !important;padding-left: 5px !important;} »][vc_column_text]En visite sur l’île du 22 au 25 juillet dernier, M. Bruno Chauvin et Mme Katalin Fokas, Gestionnaires du POSEI au sein de la Direction générale de l’agriculture (Commission européenne) et M. Jean BERNICOT (Délégation ministérielle aux OutreMer) ont découvert les spécificités de notre territoire et notamment celles de l’agriculture réunionnaise. La journée du 25 juillet était consacrée à la Filière Canne-Sucre. Elle a débuté par une visite de l’exploitation d’Olivier Fontaine à Saint-Benoît, et a été suivie par la visite d’eRcane et de la Sucrerie de Bois-Rouge. L’occasion pour la délégation de comprendre les problématiques du terrain, d’entendre les acteurs de la filière et de se rendre compte de l’indispensable accompagnement de l’Etat et de l’Europe pour le territoire réunionnais, notamment à travers le POSEI. « Pour La Réunion et pour ses filières agricoles, ce soutien est justifié par de nombreux surcoûts. Les projets repris dans la programmation sont de qualité. Nous avons constaté un véritable dynamisme au sein du modèle agricole actuel avec une grande capacité à travailler en commun sur des enjeux d’avenir », commentent Bruno Chauvin et Katalin Fokas. A travers cette visite, la délégation a constaté la performance du modèle réunionnais, notamment grâce à sa complémentarité entre toutes les filières agricoles : « A La Réunion un travail est fait depuis longtemps sur la complémentarité entre les filières, canne, élevage et diversification végétale, prenant en compte l’amont et l’aval », soulignent Bruno Chauvin et Katalin Fokas. L’enveloppe annuelle du POSEI (UE) destinée aux filières de La Réunion pour 2019 s’élève à 109 millions d’euros. Ce soutien est indispensable à l’équilibre des filières agricoles et donne de la visibilité sur le long terme car ce cadre budgétaire n’a pas de limite juridique dans le temps.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_empty_space][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/4″][vc_column_text css= ».vc_custom_1609762420593{padding-top: 15px !important;padding-right: 15px !important;padding-bottom: 15px !important;padding-left: 15px !important;background-color: #93c69a !important;} »]

ZOOM SUR

[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width= »1/4″][/vc_column][vc_column width= »1/4″][/vc_column][vc_column width= »1/4″][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column css= ».vc_custom_1608726048203{padding-right: 300px !important;background-color: #4e9835 !important;} »][vc_column_text css= ».vc_custom_1608725085782{padding-top: 15px !important;padding-right: 15px !important;padding-bottom: 15px !important;padding-left: 15px !important;background-color: #4e9835 !important;} »]

SAI,

POUR UNE CANNE À SUCRE VERTUEUSE

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/2″][vc_column_text]La Filière Canne-Sucre respecte aujourd’hui les grands principes du développement durable. Avec environ 200 000 tonnes de sucre fabriquées
chaque année, La Réunion est la première région européenne productrice de sucre de canne. Les sucres réunionnais représentent le premier poste d’exportation de l’île. Le sucre de canne européen provient exclusivement des départements d’Outremer, et à 80 % de La Réunion. Les sucres des Outremer sont les seuls sucres de canne soumis aux normes phytosanitaires et sociales
européennes. Tous les efforts sont réalisés, aussi bien au niveau agricole qu’industriel pour que les sucres produits à La Réunion répondent au mieux
aux attentes de plus en plus exigeantes du marché.
Afin d’attester de manière concrète ce mode de production, Tereos Océan Indien a mis en place cette année une démarche de certification des exploitations cannières, s’appuyant sur le référentiel international SAI (Sustainable Agriculture Initiative soit Démarche pour une Agriculture Durable).

CONCRÈTEMENT, QU’EST-CE-QUE SAI ?
SAI valorise les bonnes pratiques mises en place dans les exploitations agricoles en évaluant leur niveau de durabilité. La démarche repose sur les 3 piliers du développement durable : économique, social et environnemental, et s’inscrit dans un processus d’amélioration continue.[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width= »1/2″][vc_column_text]La certification SAI s’appuie sur trois grandes
phases :
– L’auto-évaluation : réalisée en intercampagne 2019 avec le questionnaire appelé « FSA » (Farm Sustainability Assessment) qui évalue la durabilité de l’exploitation agricole : il s’agit 37 questions à compléter sur les 112 du questionnaire si l’on respecte l’écoconditionnalité de la PAC et les points de la réglementation française et européenne qu’elle couvre.

– L’interprétation du résultat : le niveau de durabilité des exploitations cannières est obtenu sous forme d’un résultat : Bronze, Argent ou Or.

– Le complément de contenu : un groupe de planteurs sera constitué pour compléter ce référentiel. Des échanges avec les techniciens seront organisés pour discuter des bonnes pratiques agricoles afin d’identifier des pistes
d’améliorations pour une agriculture durable. Par la suite, pour valider la démarche, un audit externe sera réalisé d’ici le milieu de la campagne sucrière auprès d’un échantillon d’une dizaine de planteurs ayant participé à la démarche.[/vc_column_text][vc_column_text css= ».vc_custom_1609762568153{padding-top: 10px !important;padding-right: 10px !important;padding-bottom: 10px !important;padding-left: 10px !important;} »]

SI VOUS SOUHAITEZ EN SAVOIR PLUS :
RAPPROCHEZ-VOUS DE VOTRE TECHNICIEN
POLE CANNE

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